Marianne Levaux
Ce titre pouvant paraître énigmatique, tisse en fait le fil de l’histoire et son explication en est dévoilée à la fin du roman.
L’héroïne, Alma, peintre-portraitiste, est mariée avec Alex et Leur couple est en crise.
De plus, ses nuit sont peuplées de cauchemars récurrents qui la laissent dans un état de malaise confus.
Elle est sollicitée par un personnage étrange et atypique pour réaliser le portrait d’une aïeule. Au fil des jours et de l’avancement du portrait, une amitié s’instaure entre eux.
Fiodor, le commanditaire du portrait, l’invite un soir à participer avec quelques amis, à une séance de spiritisme, au cours de laquelle il lui sera révélé que ses rêves ne sont pas le fruit du hasard mais sont reliés à son passé.
De là débute sa quête pour tenter de percer le mystère planant sur ses origines. Ses recherches la conduiront à Barcelone où réside le dernier membre de sa famille.
Elle y sera happée par une histoire d’amour flamboyante avec un photographe, qui disparaîtra pourtant du jour au lendemain sans la moindre explication.
Malgré sa douleur, elle poursuivra ses recherches avec acharnement,. qui aboutiront au passé politique mouvementé de la dictature argentine dans les années 1976 à 1983.
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Ce roman pourrait se résumer comme suit : deux âmes séparées ne se défont jamais tout à fait l’une de l’autre, mais restent jointes par un lien sacré, que ni le temps, ni la révolte, ni l’épreuve, ne peuvent désunir.