Gapsard Hons, poète né à La Calamine le 3 novembre 1937 et décédé le 11 août 2020. Son oeuvre poétique a été récompensée à plusieurs reprises. Auteur de nombreux recueils, Gaspard Hons a contribué à la vie poétique de la région liégeoise. Ancien membre du Jury du Prix Marcel Thiry.
« Gaspard Hons (…) a choisi de vivre sur le plateau du Condroz, où il écoute le silence les mots des autres le chant du bois sec (…) la blancheur du lointain quelques signes sur la page la sciure d’un corps fissuré et le temps à brûler un jardin obscur à traverser avant l’absence. Quand on lui parle de sa biographie, il répond qu’elle est avant tout les livres qui ponctuent les chemins de sa vie et qui sont le meilleur témoignage de ce qu’il est. »
(source : www.objectifplumes.be)
« Significative et originale est l’évolution de la poésie de Gaspard Hons (°1937), qui passe progressivement d’un sensualisme matérialiste et linguistique proche d’Izoard à une écriture plus philosophique, avec pour pivot le recueil Personne ne précède, écrit en 1985-1986 (…). »
(Gérald Purnelle, « La poésie à Liège : d’Izoard et Jacqmin à nos jours » dans Le Carnet et les Instants, n°194, 2017)
Bibliographie sélective :
- Cordages d’haleines, Atelier de l’Agneau, 1975
- Maternité. La transhumance, Atelier la Soif étanche, 1976
- Juin, lampe bleue et feu d’épaules, Temps parallèle, 1976
- Baccarat dans le texte, Cormier, 1979
- Auberge de taffetas,Vérités, 1979
- Éternuement en ce lieu, La Louve, 1984
- Fusil posé à l’ombre des chasseurs, Cahiers du confluent, 1984
- Éléments pour une demeure, Jacques Brémond, 1984
- Verger peint, Apprentypographe,1985
- Mémoire peinte, Rougerie, 1985
- Chemins, Pré de l’âge, 1985
- Or & grès, Arbre à paroles, coll. « Buisson ardent », 1988
- La maison de personne, Rougerie, 1988
- Le poème de personne, Bernard Gilson, 1988
- Des poèmes très ordinaires, Tétras-Lyre, 1991
- Le livre de personne, Rougerie, 1991
- La dernière montagne, Bibelot, 1991
- Le froid n’atteint pas les pommiers en fleur, Rougerie, 1992
- Personne ne précède, Hatier, 1993
- Un papillon posé sur un livre de Georges Perec, Rougerie, 1993
- Au seul souci de voyager, Phi, 1994
- Bleu là-haut, Tétras-Lyre, 1995
- Un nom sous ma langue, Tétras-Lyre, 1995
- Le jardin des morts heureux, Rougerie, 1996
- Noli me tangere, Taillis Pré, 1997
- La morale des abattoirs, Tétras Lyre, 1997
- Visage racinéant, Rougerie, 1999
- Le jardin de Cranach, Taillis Pré, 2000
- L’écart, la distance, Taillis Pré, 2001
- Un grand lieu vide sans vaisseaux, Taillis Pré, 2003
- La fleur incréée, La Porte, 2004
- Promenade à Rorschach, Taillis Pré, 2005
- Propos notés en ramassant des aiguilles de pin, Rougerie, 2005
- Les abeilles de personne, Taillis Pré, 2008
- Roses improbables, Taillis Pré, 2009
- Petites proses matinales, Rougerie, 2012
- Roses imbrûlées, Estuaires, 2013
- Le bel automne suive de La merveille du rien, Rougerie, 2014
- Giordano Bruno et autres proses, Tandem, 2014
Prix reçus
- Prix René Gerbault 1979, pour Auberge de taffetas
- Prix Claude Ardent, 1985, pour Le voyage précaire
- Prix Maurice et Gisèle Gauchez-Philippot, 1987, pour Mémoire peinte
- Prix de l’Agence de Coopération culturelle et technique, 1989, pour Personne ne précède
- Prix Froissart, 1992, pour Offert aux dieux lointains
- Prix Emma Martin, 2001, pour Le jardin de Cranach
- Prix Jean Kobs, 2002, pour Le jardin de Cranach
- Prix Louis Guillaume du poème en prose, 2006, pour Propos notés en ramassant des aiguilles de pin
- Prix Robert Goffin, 2008, pour Roses improbables (sur manuscrit)
- Prix Eugène Schmits, 2009, pour Les abeilles de personne
- Prix Lucien Malpertuis, 2009, pour l’ensemble de son oeuvre poétique